En ce lundi 18 Juin 2018, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a défini les critères permettant de poser un diagnostic sur ce qu’on peu appeler aujourd’hui » un trouble du jeux vidéo ».
Un comportement Extrême
C’est depuis ce lundi que l’addiction aux jeux vidéo a été formellement reconnu comme maladie par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Elle rejoins ainsi d’autres maladies comme celle des troubles de jeux d’argent ou bien encore celle de l’addiction à la cocaïne. Aujourd’hui, c’est quelque 2,5 Milliards de personnes dans le monde qui jouent au jeux vidéo. Cependant, ce trouble ne touche qu’une « petite minorité » de cette masse a rappelé Monsieur Shekhar Saxena, directeur du département de la santé mentale et des toxicomanies de l’OMS. Il souligne également que « nous ne disons pas que tout habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique ». Le « trouble du jeux vidéo » intègre donc le chapitre sur les troubles de l’addiction de la 11 ème version de la classification internationale des maladies (CIM en anglais ICD) dont la dernière version remonte à 1990.
En janvier dernier, l’OMS avait publié un brouillon dans lequel elle définissait pour la toute première fois ce trouble comme « l’utilisation persistante ou récurrente de jeux vidéo, à la fois en ligne (sur internet) ou hors ligne ». Selon elle cela résulterait d »un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centre d’intérêt et d’activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».
Pour qu’un diagnostic puisse être établi, l’OMS précise que ce comportement extrême doit avoir des conséquences sur les « activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles »et « en principe, se manifeste clairement sur une période d’ou moins douze mois ». « La personne joue tellement que d’autres centre d’intérêt et d’activités sont délaissés, y compris le sommeil et les repas » explique Monsieur Saxena.
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